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Tu Bosses
26 janvier 2018

Rencontre près de l’eau

Au milieu des saules au bord de la piscine, une jeune fille rêvait, bien que la journée fût presque finie. Tout dans la vallée était enveloppé d'ombre, bien que les falaises et les tourelles de l'autre côté du ruisseau resplendissaient d'un rayon de soleil oblique. Pas un nuage ne tempérait l'éclat féroce des cieux ou n'atténuait les contours acérés d'une chaîne de montagnes voisine ou éloignée. Pas un murmure de brise ne remuait le feuillage tombant le long des rivages sableux ou ébouriffait la surface du miroir liquide. Pas un son, sauf un bourdonnement assoupi de coléoptère ou un doux murmure d'eau ondulante, parmi les bas-fonds caillouteux en contrebas, brisait le vaste silence de la scène. Le capuchon de neige, qui brillait à l'horizon nord, se trouvait à cent milles de là et ne paraissait qu'une marche facile d'une journée. Les bouleversements noirs du Matitzal, à l'opposé de la vallée du sud, étaient maussades et froncés le long du Verde, jaloux de la chaîne de l'ouest qui jetait à l'ombre leurs gorges escarpées. Au-dessus et au-dessous de la piscine tranquille et placide et à quelques kilomètres de distance, les coteaux rocheux et bordés de pins venaient s'approcher du ruisseau, mais tombaient, formant un profond bassin semi-circulaire vers l'ouest, au centre de qui se dressait droit sur un grand bâton enneigé, son lambeau de banderoles pendait mou et sans vie depuis le sommet, et dans les bâtiments d'adobe ternes et sales, rangés en lignes rigides autour de la mesa terne, à sommet plat, un Au-dessus de la piscine, il y avait une petite bande d'exilés martiaux, stationnés ici pour garder la paix entre les colons dispersés et les Apaches basanés et grouillants. Le fort était leur maison de soldat; la fille solitaire la fille d'un soldat. Elle pouvait difficilement avoir dix-huit ans. Sa taille longue et mince, dans son habit d'équitation accroché, trahissait, malgré la rondeur et la grâce souple, une certaine immaturité. Ses mains et ses pieds étaient longs et minces. Sa joue et son cou bronzés étaient doux et arrondis. Sa bouche était délicatement ciselée et ses lèvres étaient roses comme le cœur d'une Demoiselle d'honneur se levait, mais, fermées fermement, ne racontaient pas les dents à l'intérieur, sans un coup d'œil où l'on ne savait pas si la beauté du jeune visage était vraiment fait ou gâché. Les yeux, les sourcils, les cils et une profusion de cheveux tressés d'un riche brun doré étaient tous superbes, mais qui pouvait dire ce que pouvait être l'image quand elle ouvrait ces jolies lèvres courbes pour parler ou sourire? Parle pas, même aux lévriers étendus dans les sables chauds à ses pieds. Souriez, elle ne le pouvait pas, car le jeune cœur était douloureux.

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